Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
E-critures
28 août 2007

Election

Fabriquer du pain comme on noie une huître dans casserole avec du sel pour que les courants aux épices. Suent des bras et des têtes dans une bâtisse d'architecte gourbieuse la montreuse du doigt devant la bouche se tait : chut. Les fenêtres, les fenêtres et dehors la pluie, le tintement de voitures des accidents.

Tu marches sur des morceaux de phares brisés, comme tu sortais une année auparavant de la poche de ton jeans à la machine passée un vieux chewing-gum dans son emballage tout collé.

Regarde par dessus mon épaule, est-ce que tu vois ce chant de pierres silencieuses? Ce sont tes cailloux c'est à toi de les protéger. Avant c'était des arbres, ton prédécesseur les a laissés creuver.

Pauvre petite fille, la nuit tout seule à regarder la télé. Son papa et sa maman ne sont toujours pas rentrés. A cette heure et depuis longtemps il n'y a plus de dessin animé. Elle suce son pouce et son nounours lentement finit par tomber.

Dans un café un groupe d'amis en train de se disputer, ne pas savoir de quel côté voter. En quelques minutes dans la nuit, la querelle étouffée, de nouveaux groupes, se succèdent aussi simplement qu'un coup d'éponge sur une table parsemée de gouttes de panaché.

Sur l'étiquette de son t-shirt était inscrit «je t'exploite», plutôt une virgule en forme de point d'interrogation, la victoire des champions, la servitude des plus faibles et fragiles, attablées devant le bureau des vingt heures du soir informations.

Je bois du vin parce que j'ai compris à quel point bon cela pouvait être et regrette dans mon lit les soirs que les repas chinois, où jamais en mangeant on ne boit.

Près du réfrigérateur, un oreiller sur lequel repose la tête de celui qui a peur de se réveiller affamé. Réveillé à minuit parce que le frigo fait trop de bruit.

Le concours très difficile. Des rangées de jeunes hommes les cheveux tirés en arrière. Habillés  d'une chemise. Peut être ici sont-ils tous les mêmes, mais dehors pendant les soirées, avec les comptes en banque aux nombres élevés, beaucoup plus facile de se rendre singulier. Ils occupent leurs journées à compter des grains de sel que la génération suivante s'empresse d'éparpiller. C'est qu'avec leur calculs ils nous empêchent d'exister.

Nous nous sommes pas plusieurs se dit le schizophrène en se regardant incrédule devant la glace, le jour de sa guérison.

Un policier près d'une voiture en train de mettre un PV. Avec un bidon d'essence, l'intégralité de son contenu sur l'indiscipliné véhicule vide, craque une allumette et met le feu. Policier révolté par mauvaise condition de vies de habitants des quartiers. A quand les étiquettes voiture brûlage écologique.

Slogan dans les banlieues : «mets le feu mais limite les émissions en CO2, avec les nouvelles voitures à cramer écologiques, c'est dix fois moins...»

La grand mère regarde ses deux petits enfants; des larmes dans les yeux, si elle avait su qu'en venant ici on leur offrirait de vie telles conditions.

La solution c'est de baisser l'impôt sur la fortune.

Heureusement, ils pensent (et) pour nous prennent (les bonnes décisions) pour des.

Amoureusement votre.


Publicité
Publicité
Commentaires
E-critures
Publicité
Archives
E-critures
Derniers commentaires
Publicité