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E-critures
21 août 2007

Il est tard plus le temps de faire du bla bla

Il est tard plus le temps de faire du bla bla, la vie passe bien trop vite pour qu'on continue encore pendant des heures ce genre d'entourloupes. La question de savoir pourquoi. Les caractères sur les feuilles remplissent le vide. Dire dire pour en sortir pour écouter pour des liens des cordes tendus par dessus le grand abîme. Il ne lui reste plus qu'une nuit à passer avant que les allemands ne viennent le chercher. On le mettre dans un four après l'avoir gazé. Dis moi à quoi ça lui sert que je t'écrive à quoi ça te sert que tu me lises. Si demain ça recommence. Si demain. Est-ce qu'on empêche vraiment quelque chose. Comment on peut faire tout petit. Faire faire agir lutter contre le rien qu'on devient à chaque plissement d'heures. Ce n'est pas mes yeux qui clignent mais les rides sur ma peau qui m'abatardisent. Crier fort, de toute ses forces, suffit as des cris partout c'est qu'il y en a qui crèvent de faim d'une injustice terrible, crier crier pour eux, tu veux vraiment les entendre? Arrête ta vie va les chercher et ouvre leur tes bras? La solution. Ceux qui ne demandent pas d'aide. Comment continuer à voir les corps s'entasser toujours sur le même continent. Toujours les mêmes victimes. Exploit. Exploite. Economie. Progrès; Avancée. Pour le bien futur? Vraiment. Qui est le plus malheureux; Pourquoi ne pas reconnaître que le plus fort à raison. Le pire dans l'imposture c'est qu'on passe encore pour les gentils. L'occident n'existe pas sinon ce serait une assemblée de salauds.

Où est la lessive pour laver la misère du monde. On a résolu le problème de la culpabilité, nous ne sommes pas coupables du crime de nos aînées de nos enfants de notre police de nos dirigeants de nos fautes une tribu d'enfant qui marchent sur leurs voisins, mal élevés pourri gâté un pays rempli d'enfants uniques près à déferler pour sauver la guo jia. J'aime mon pays quand il me tue ma famille lui rembourse la balle que dans la tête il m'a tiré. Sérieusement entre vous et moi dans cette salle obscure nous nous serrons dans les bras parce que nous nous aimons pour un peu moins peur avoir et de toute façon nous aussi nous mourrons ne sommes nous pas constemment en train de nous rater. Chercher l'espoir les autres le virent avec leur battement de bras inutiles on est tous en train de se noyer, il n'y avait pas assez de chaloupes. Mon Dieu nous sommes perdus. Mes frères aimez vous les uns les autres. Commencer par se supporter. Je lui ai foutu une baffe dans la gueule, le début de moi, récupérer mon espoir. Non mes espérances ne sont pas comme le vase et la télé. Inutiles. Comme le dimanche. On devrait réformer. N'y at-il vraiment pas assez de nourritures pour que chacun ne puisse manger à sa faim. N'y a t-il vraiment pas suffisemment de médicaments pour que chacun puisse être soigné. N'y at-il vraiment pas suffisament de toits pour que chacun puisse être protéger de la pluie. N'y a t-il vraiment pas suffisament d'espace... Je voudrais juste continuer, je regarde les paysages désert américain et j'envie le calme des lignes de rocher. Un autel passé extermination partout. Raconter en parler avec un chewing gum dans la bouche ne m'enlève pas tout mon sérieux. Or la bouteille d'eau se vide. Je la remplis à chaque fois et me demande combien d'enfants pleureraient pour en boire une gorgée. Défois j'avoue secrètement au fond de moi j'imagine aucun aucun aucun mais non personne ne meurt en ce moment mais non personne ne souffre aucune femme violée aucun traumatisme aucun connard. Les hommes s'en vont au loin et ne reviennent pas. Pourquoi ne peut-on récupérer ce qu'on perd. Je me frotte les mains contre le sable chaud, je dois me distribuer une quantité importante de claque, j'essaye de ne pas m'endormir. Les bandits sévissent pendant la nuit. Voleurs de vie, pilleurs de rêve. S'en vont mettre le feu à tes projets. Je baisse mon froc et je pisse pour éteindre les premières flammes. Tout y mettre et ce n'est pas une question d'hésitation, le premier qui tire, l'obstination. Le bûcehron jusqu'au moment où l'abre tombe n'a rien. Ils portent des bonnets et des chemises à carreau. Pour ne pas avoir froid. Je n'ai que mes mains. Et toi tu as tellement de soleil dans les yeux que tu pleures tu pleures et tu ne sais plus pourquoi mais selon le moment nait en toi de la joie et de la tristesse tout ça parce qu'au départ piqure. L'arridité que l'eau n'apaise pas. Par contre quand se retourner. Le vent soufflait les traces et lisse comme la peau du camenbert. Saute le bouchon de la gourde. Ne reste rien. Si une goutte, sort la langue mais elle ne pas descend. Déjà évaporée. Les rayons te l'ont volé Elle resserre son tablier ça lui donne l'impression d'être un peu moins grosse sa façon à elle de se protéger ses habits de cuisine. Il y a des motifs sympas. Toujours des carrés. Compter délimiter, cerner, définir, toutes nos vies on les passe à bâtir des pâtés sur la plage que l'océan s'amuse à arrondir disparaissent. Ca ne compte pas. Les grains de sable échappent à toute frontière. N'ont pas de papiers. Le sens déborde de chaque mot, les règles sont futiles. Comme les bancs dans les parcs les jours d'affluence il n'y en a jamais assez.  Toujours toujours  toujours trop; Toujours trop de présent maintenant, toujours trop de sens de fonds. Et jamais assez de savoirs, délimitations. Croire croire la leçon des anciens. La croyance. La vérité, comment on peut seulement l'envisager c'est à n'y rien comprendre, c'est vrai c'est faux c'est comme tu veux comme ça t'arrange quelque chose qu'on donne aux enfants. Je lis j'écris et j'essaye d'apprendre à sortir des contraintes de mon ignorance. Sortir des autoroutes de perception. Comme si c'était la seule façon de me sociabliser. Non pas obligé d'être enchaîné les uns à la suite des autres queue leu leu pour être ensemble. Quand ils se rebellent. Le même systématique que les fours crématoires. Le même absurde. Passer une vie plus longue plus agréable à constemment tenter de ne pas se rendre compte. Le taureau le prendre par les cornes et lutter lutter c'est lourd et fatigant mais écoute, ma respiration je vis je vis. Je sors cours m'étale me roule dans le sable rouge je pleure et rie à la fois il y plein de choses tout m'échappe et tellement rapide que ouuuuhm. Le murmure des vagues va et vient doux cocons avec une petite averse. La pluie sur la mer.

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