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E-critures
3 juin 2008

Fragment disputé à une fourmi

small_antpharaoh

Un texte sans contrainte :

« courant yu ni pas de corps le camembert sent fort et l’agrafeuse Dom Juan des feuilles perce les cœurs un grand moment de liberté la barre d’espace n’en est plus une quand les ordinateurs deviennent trop petit les carrés ne sont pas des fenêtres les carreaux sont des fenêtres cassé le repos n’a pas besoin de déterminant l’égoiste de trémas et l’a postrophe dans une pharmacie de « f » les livres posés contre le plancher le sol lit silencieusement les pages les plus ennuyeuses de la littérature pomme de pin sapin coquin rhinocéros aigri jérémiade dans un bain mousseux sans l’aide d’une station service le regard du mur blanc parce qu’il ne s’agit pas simplement que ça se suive or donc car parce qu’il y a nécessité d’autonomie indépendance le renard blanc du corps duquel on sépare la fourrure est très distingué les oreilles battent les rames d’un cannot bleu sur l’eau noire après que le pétrolier ait avalé ses hommes dans d’immenses flammes de brasse »

Anti-écriture automatique, plus grande ouverture possible :

« le vomi la libellule rougit voiture forêt européenne luxuriante pas beaucoup d’hépatite les renards argentés crèvent en hiver les sucettes le tube de colle le banc la table et la craie un vieux monsieur porte une barbe noire il est assis au milieu d’un banc dans un parc vide dans une petite ville les bouchons font rage le liquide sur la table est sucré il attire des mouches et une fourmi les cils recouvrent la prunelle d’un œil que la vaisselle noie des chemises d’artichaut chahutés par la peau d’une fermeture éclair improvisée »

Faut-il aimer la langue dans laquelle on écrit pour y écrire ?

« blinui moriba anbre gagro grago nosikaha mushinoleku arlfons bresh ijintazief ronalfon tuporifaction antrupuilamereux prestanoctuniais rache opuscover »

Plus grande ouverture possible :

« Ca commence dans l’espace un homme sur son tracteur cultive un champ d’idée mais personne ne passe alors il se sent seul et fait du râteau interstellaire les escargots lunaires le regardent en pointant leurs antennes globuleuses mais ils ne le comprennent pas parce que les escargots ne comprennent qu’une seule chose et de cette chose ils n’ont en aucun cas le droit d’en parler d’ailleurs la première règle pour être un escargot de l’espace c’est tu ne parleras pas de la chose et la deuxième règle aussi parfois on retrouve des escargots de l’espace perdu dans des éviers souvent les statistiques le prouvent mal lavés et sur lesquels sont posés des gants roses les escargots de l’espace contrairement aux idée reçus ne mangent pas de salade ils se nourissent d’amas d’étoile le jardinier interstellaire connaît l’histoire de la nébuleuse de Mishima un ensemble d’homme vivait heureux les escargots sont venus ont mangé leurs étoiles ils n’avaient plus de rêve et ils ont volé des pommes de son verger ils ont ensuite fait une grande faite et un grand banquet où les escargots étaient conviés mais ils ne sont pas venus ils parlaient de la chose une réunion spatiale spéciale. »

Au-delà de toute contrainte :

« Requiem pause silence soufle le coup du sabre a caressé ses cheveux il ne pleure pas il est étendu sur le sol le genou égratigné contre la figure édenté de ce sinistre personnage qui menace de détruire la galaxie toute entière à cause d’une vulgaire escarmouche un de ces beaux soirs parmi les derniers du printemps les coccinelle butinaient des fleurs dont les dieux eux-même jalousaient les arômes »

Au-delà de toute contrainte :

« jurisprudence problème de vertu au contraire les gommes et toutes les fournitures scolaires finiront toujours dans des bennes plastiques des sortes de cadavres de moins en moins bon marché à cause de l’augmentation du prix du pétrole ».

Toujours des mots :

a u o h u e a t u i p k j e a n o e k q j i u l h o o q a a a i i i o o o g h t 1 v c i r l e s m o t s s o n t t o u j o u r s d e r r i è r e

Au niveau des phrases:

Un champ de blé que le soleil ne daigne plus toucher de ses rayons rend le visage du vieil homme triste, assis sur un chaise il joue de l’harmonica. Le vent cosmique frappe au carreau et la mère au tablier plein de farine délaisse quelques instants ses gâteaux et ses fourneaux pour s’enquérir de la nouvelle. Le rougeoiement de l’halogène en train de fondre dans un coin de pièce n’empêche pas les moustiques d’ingurgiter le sang des passants stupéfaits qui contemplent le spectacle depuis l’extérieur. On entend un bébé crier.

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Commentaires
C
C'est pour quand la suite qu'est ce que les passants regardes et pourquoi as tu arrêter l'histoire des escargots?
K
Il y a de l'amplitude.<br /> Au fait, tu as bien compris ma question sur les samouraïs à lunettes (pas d'ironie, encore moins de mépris).<br /> Nous nous sommes rencontrés jadis.
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