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E-critures
17 avril 2008

That disgusts me!

 Ce qu’il y dans les égouts n’est pas très engageant. A commencer par l’odeur, qui vous pique le nez, vous soulève le cœur et vous retourne le ventre. Les effluves miasmatiques nauséeuse iritent les yeux,  des gaz qu’on imagine toxiques encrassent les voix respiratoires. Bref les égoûts sont bien à leur place, c'est-à-dire plus bas que terre, en dessous de tout.
 Mais savez-vous ce qui s’y passe, connaissez-vous ceux qui y vivent ?

_gouts

  Sewage pipes aren’t very attractive. The smell for example: it stinks, it makes you sick and the only thing you remember, it’s your vomit feeling. Eyes burning, you inhale toxic gases. Sewage pipes are exactly at the right place: under everything.
 Do you know what happen in these weird places? Do you know who or what live in there?

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Commentaires
C
Dans un livre que j'ai lu dernièrement il été question des égouts de new york;il s'agissait de la cour des miracles : c'était en fait un immense marché ou il avait toute sorte de stands illégaux ,arme ,cocaïne, pédophilie,nazismes et surtout cannibalisme!<br /> J'ai découvert un certain monde des égouts qui ma tous sauf enchanté!
G
Merci beaucoup pour cette citation que j'ai pris plaisir à lire, un très beau texte soit dit en passant. <br /> C'est vraiment sympa de laisser ce genre de commentaire!
D
« Encore ces chiffres ne concernent-ils que la partie émergée, officielle pourrait-on dire, du port d'Anvers. Car c'est encore bien autre chose par en dessous, dans la cité souterraine où se traitent les affaires proscrites à l'air libre. Cité de cloportes et de frôlements, d'asphyxie et de coups de couteaux, où des voûtes immenses ruisselle goutte à goutte l'eau de l'Escaut.<br /> [...]<br /> L'éclairage, donc, la ventilation, l'évacuation des eaux usées, en fait la plupart des fonctions de cette ville de contrebande laissent à désirer.<br /> [...]<br /> En quelques endroits, où d'ailleurs se produisent fréquemment des fuites dévastatrices, la voûte de ces passages est presque tangente au fond des bassins, et tandis que l'on progresse à tâtons, craignant de mettre le pied sur un rat ou quelque autre répugnant animal cavernicole, se guidant des deux mains le long des murs gluants de moisissure et d'humidité, on entend distinctement - avec quelle angoisse, et quel ravissement ! - palpiter comme de gigantesques organes, qui en ses profondeurs présideraient aux fonctions vitales de la terre elle-même, les machines des navires manoeuvrant dans Churchill-Dok ou dans Léopold-Dok. »<br /> (Jean Rolin, L'or du scaphandrier, L'Escampette éditions, 2008, p. 63-64)
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