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E-critures
2 novembre 2007

A quelle heure la promenade commence-t-elle déjà ?

La paume de sa main chaude dans l’épaisse fraîcheur de la nuit, la finesse de sa peau, la blancheur translucide à travers laquelle son cœur bat, comme la peau qui recouvre ces poissons baignés dans les eaux sans soleil. C’était tout un roman cette fille, avant même et surtout qu’elle eût ouvert la bouche, sauf que quand elle s’y regardait dans cette fontaine comme tout le monde dans ses grands yeux noirs ensorcellants elle y tombait aussi. Elle n’avait pas su se ménager d’elle même.

Le fromager la surpris un jour dans la fontaine. Habillée de pied en cape, lourdement armé, elle attaprivoisait un immense dragon dont les dents bleus étaient une langue de serpent baveux.

Tout ça tenait dans une petite bouteille au coin d’une cheminée. Dans une grande salle au milieu de plein d’autres trophées où le soir au coin du feu le grand-père gentillement dormait. Une autre histoire le dimanche au moment de voter quand la crosse de fusil refusant de lâcher, les employés de la municipalité contraints de dans la main un bulletin lui affliger.

Une caresse direz-vous et je répondrai que selon les sensiblités ce pourrait très bien être comme une mini tornade provoquée par le passage décoiffant d’une voiture de course lancée à toute blinde contre un mur de pneu. Sans sirènes. Les roues et le pilote. Le casque à gauche volent.

Une cohérence ? Il n’y en a aucune. Il suffit de regarder l’état de vos chaussures pour comprendre que la boue sur laquelle se lit votre visage est si pâteuse qu’en y rajoutant de la farine j’y pourrai faire gonfler le monde.

Du détachement. L’alpiniste trébuche, il tombe dans le vide, sa corde craque. Pas un cri, surout n’affichez aucune émotion. Ce n’est pas évident, tous les soirs l’entraînement devant mon poste de télévision.

Je n’ai pas de machine à laver. Je sèche mon linge devant les yeux étonnés de mes créanciers. Ils m’ont tout pris vous m’entendez tout jusqu’à mon bébé. Sur le mur je pleurai devant la photo du marmot dans les bras de ce stupide pingouin manchot.

En juillet disions-nous, je courrais tu me répondais, la byciclette rouge manque de me renverser, je m’apprête à l’insulter mais c’est une charmante jeune fille vous avez l’heure s’il vous ples clés de mon appartement je lui ai données sur un cahier bleu une vie à deux nous avons couché.

C’est un peu facile. Je regarde mes factures. L’évidence. Tout simplement incapable d’en payer une. Pourquoi les aditionner. La vie c’est une grosse facture, on sait pas à qui on doit la grosse valise pleine de billets que dans tous les coins on se traîne.

Tout ça me donne envie de changer d’air et j’ouvre la fenêtre pour m’en griller une, ce n’est pas que la lune, je regarde le journal le change en avion et l’accompagne d’une belle pensée vole.

Le pain dans ma main jamais comme les bombes pour sur ses murs graffer ne l’ai payé. Certains pour moi du mourron se font. Je m’en fous je n’irai plus à l’école. La maîtresse a essayé de me. Je n’ai rien contre elle. C’est juste une grosse.

Des histoires tristes par milliers. Qu’est-ce qui dans ma vie toi peut te bouleverser. Je regarde dans ma glace mais de mon côté rien de si sombre à te montrer. Je n’ai que ma solitude.

Et tu en fais à juste raison de la bonne confiture. Nous l’étalerons sur les tranches de ce bain que tes parents nous ont préparé.

Perdu ou retrouvé.

La jeune fille séduisante assurément était.

Juste que j’ai oublié de lui demander.

Est-ce qu’à ton passage elle s’est retournée.

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