Empilées
Beaucoup de chaises ou de tables noires blanches mauves jaunes fushia. Empilées les unes sur les autres avec des disques noirs tournent. En gravitation. Esquivent. Se balancent quelques livres entrouverts que des coups de vent les pages craquent. Les pas sur le plancher plein de poussière. Sauf que personne. Un piano automatique joue un vieux cocktail. Des enfants mangent des carambars jaunes au caramel. Toute une histoire. Une vieille dame raconte son mari après la guerre et les tickets de rationnement. Pas facile. Un pot de lait cherché le matin même dans l'étable du village est trop fort. Le lait d'aujourd'hui est celui des supermarchés. Je ne parle pas des odeurs. Ca fume beaucoup. La lumière qui filtre à travers les volets en bois clos façonne des faisceaux lumineux poussièreux qui ne sont pas sans rappeler les systèmes laser de défense high tech.