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E-critures
23 août 2007

Elle erre dans les couloirs vides

Elle erre dans les couloirs vides parce que ce sont les vacances et sur le sol les dalles noires et blanches uniquement plus les cafards et les rats. Des toiles dans les arraignées de coin.

Elle porte deux seaux remplis d'eau parce qu'elle s'est faite surprendre en train de draguer le plus beau jeune homme de la classe de l'avis général de toutes ses amies.

Elle marche en arrière. Sa première toute première journée dans l'école. Comme à la maison chaussure enlevé. Uniforme. Des rangées d'élèves et ceux qui savent déjà sourire pour de feu. Prédisposer à réussir. Cerveaux fument Todai formatage se retrouver vingt trois ans Collège international. Je scrute l'horizon sur mon téléphone et beau tout essayer la résolution est bien trop faible pour prendre en compte ne serait-ce que 0,1 pour cent de la complexité du monde des choses, même le langage allez c'est du dix mille par dix mille, mais ça rame à mort. Mes yeux c'est déjà beaucoup plus encore faut rajouter les oreilles la bouche... Ca s'aditionne pas exponentiel. Comme les pas avec ses souvenirs.

Le résultat arriver devant une porte dont la peinture blanche est partie en grande partie ailleurs. Une expédition descendre en dessous des 80° lattitude dans ses souvenirs la terre Adélie et une croix au pôle de ses souvenirs que d'aucun définiront comme signifiant premier.

Elle se met ses mains sur ses oreilles et crie très fort. Toutes ses angoisses l'opressent tellement qu'elle est encore plus petite qu'un bonhomme vu d'en haut de la tour de Tokyo. En train de sauter elle vole. Et les couleurs rouges et blanc alternent si vite que les carreaux dalles noires et blanches ses pas par accoup comme la flêche s'approchent inéluctablement du sol cible et non ne la touche jamais jamais jamais.

A pierre feuille ciseau on a une chance sur trois de gagner. Elles l'avaient regarder, un arrêt et tout avait repris. Sauf qu'elles l'avaient effacées. Sans doute depuis ce jour qu'elle avait commençé à ne plus exister.

Devant le miroir elle revoie les collines vertes où les abeilles sur sa peau la pique et meurt. Dans les fleurs des orties. Le vélo, accidents de bicyclette. Son frère dans le lac se noie.

Elle marche sur une mine anti-personnelle et perd ses deux jambes.

Elles tournent ses yeux vers la lune trop brouillés pour voir le visage de celle qui contemple.

Un lapin et une princesse haut dans le ciel. Sur son oreiller des motifs rassurants de dessin-animée de son enfance. Perdu. Dans le coffre d'une voiture entre deux caisses de canettes de bières. Incapable de dans ses mains conserver les glaçons sortie dans des caddies pour descendre des pentes à vitesse folle. La chute et erraflure sur genoux, de la tour, des souvenirs comme à chaque pompe. Elle s'enétait relevé. Les yeux du tigre et le bandeau rouge dans les cheveux, elles avaient pris le croquemitaine par les épaules et lui avait mordu l'oreille avant de lui crier, une assemblée de milliers de personne: regarde mes poignets, libres de toute entrave.

Depuis tu avais commencé à sourire, au début doucement puis chque jour un peu plus, ouvrir boîte de conserve de pâté de campagne vendues par trois. Etalées sur du pain de longue journée pour les tremper dans le jaune d'oeufs pas tout à fait cuit. Reste à la commissure des lèvres, comme l'inspecteur ne quitte pas facilement l'appartement de son suspect, en train de manger des popcorns directement dans le paquet devant un programme télé.

Tu remues le pieds et change les chaînes télécommande dans la cuvette des toilettes te lève d'un coup et à sa poursuite te lance la main aspiré malencontreusement la chasse d'eau de l'épaule tirée. Absorbée par tes WC, de l'écran web cam tu disparais, mine ébahi de tes webamis. Dans les canalisations t'égare quelques temps, fouiner chiner pour découvrir les oeuvres de demain. Souvent tu tombes sur de la merde.

Tu brasses et ressort dans la douche de qui pas tu sais. «Où suis-je? Qui suis-je? Combien font sept fois sept?». Te baisses par reflexe pour éviter coup de rame. Les cheveux mouillés réalise en deux secondes que sur un bateau tu es. Le plus grand du monde. Te laisse chance de t'enfuir car dessus toujours tu pourras courir. Pour ne pas arriver en retard. Robe de soirée exigée. Théâtre de croisière.  Ils jouent une pièce de robinet. A un moment t'y étais intéressé. A perdu toute odeur. Soudain tu ne sens plus rien.

Tout a été asseptisé.

Te déshabille paniquée, robe déchiré, reniffle sous tes aisselles bien rasées. Aucune odeur. Tu repenses aux chiens qui se renifllent le cul. Ca a beau être infiniment vulgaire eux au moins n'ont pas tout perdu.

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Commentaires
G
"Je n'suis pas de nature très cultivée" : ceux qui croient qu'ils le sont, sont des cons! <br /> "mamie dans l'fossé à orties" maintenant on dit "faire sortir mémé pendant la prochaine canicule", non? <br /> Me voilà rassurré pour politique,<br /> Et je sais pas ce qu'est un "QE"<br /> "De rien. (je ne donne rien gratuitement ;": tu recevras une valise plein de billets pour début mois prochain comme convenu.
A
De rien. (je ne donne rien gratuitement ;)<br /> Pour Finnegans Wake de Joyce, non. Je n'suis pas de nature très cultivée. J'y travaille un peu...<br /> Ah la responsabilité... Elle devrait s'adaptée à chaque individu différemment, selon QI / QE.<br /> Quoiqu'il en soit, ce n'est pas te lire qui changera mes opinions politiques (à savoir, ça me dépasse, je m'y intéresse seulement pour accomplir mon 'citizen-duty', et c'est pas par ça que passera la révolution utile à mes yeux ; mais quand même fn, faut pas pousser mamie dans l'fossé à orties !)
G
Merci beaucoup pour ce commentaire. <br /> Pour moi t'as tout compris.<br /> Apprendre à désapprendre. Se perdre pour constater qu'on l'a toujours été. Et autres bla bla bla...<br /> Mais bon une fois les textes écrits, sont libres d'êtres interprétés selon goûts et perspectives. Donc pas à moi de dire comment les lire. Même si j'ai mon idée dessus. <br /> Je suis plutôt intéressé par : comment autres lecteurs perçoivent ces textes. <br /> Donc à toi qui l'a si bien expliqué, voir début du message.<br /> Et je dois dire que quand même il y a certaines pratiques de lecture que je préfère à d'autres. Ca me ferait chier qu'on vote FN après lecture par exemple.<br /> Jusqu'où la responsabilité?
A
Je n'ai toujours pas trouvé ni rationalité ni logique... Et pourtant mes pupilles restent scotchées, mes neurones encaissent les lignes les unes après les autres, essayant de les reliées, de "comprendre", d'assimilé à la "réalité".<br /> J'échoue. Alors je cherche la métaphore.<br /> Mais non, pas suffisament de présence d'esprit ma petite tête :P<br /> Donc je ne réfléchis plus, me laisse porter par le flot tortueux de ces mots.<br /> Au final, cette impression d'avoir rêvé éveillée, patauge dans un flou artistique et étrangement attrayant.<br /> Et tout ça le sourire au coin des lèvres.<br /> Éternelle question : génie ou délire ?!!
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